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samedi, octobre 10 2009

L'ouverture truquée des paris sportifs

Jeux d’argent. L’Assemblée étudie mercredi le projet de loi dérégulant le marché des paris sportifs et du poker sur Internet. Une libéralisation fumeuse et très idéologique, aux répercussions mal calculées, qui suscite des appétits. C’est un drôle de projet de loi que le gouvernement présente aujourd’hui à l’Assemblée nationale. En ce jour où les parlementaires reprennent le chemin de l’Hémicycle, on aurait pu s’attendre à ce qu’ils planchent sur ce qui inquiète le plus les Français : chômage, crise économique, ou même réchauffement climatique. Et puis non. Aujourd’hui, mercredi, c’est paris. Pas le grand. Non, tous les petits et gros paris sportifs qui se jouent au quotidien sur Internet. Jusqu’à présent, hors des points physiques du PMU ou de la Française des Jeux (FDJ), le pronostiqueur du tiercé ou du match de foot du week-end pouvait miser aussi sur internet, via uniquement les sites des monopoles d’État, FDJ ou PMU. Étonnamment, pour le gouvernement, la libéralisation de ce secteur, lancée dans la perspective de la Coupe du monde de foot en juin prochain, prime sur toutes les autres préoccupations du moment.

Bientôt 2 milliards par an

Difficile de trouver une justification qui tienne la route pour cette nouvelle marotte de la majorité. À part des considérations idéologiques et, bien sûr, l’appât du gain. Car le gâteau, jusqu’à présent réduit (autour de 500 millions d’euros par an), ne demande qu’à grossir : de 1,5 à 2 milliards d’euros par an selon le budget. Une centaine de sites Internet sont sur la ligne de départ. Sans compter le mouvement sportif (clubs de foot en tête) et de nombreux médias qui aimeraient bien faire sauter la banque. Au départ, il s’agissait de répondre à une menace émanant de Bruxelles, agacé de voir le marché français encore aux mains de deux entreprises publiques. Et ce alors que d’autres opérateurs en fonction chez nos voisins, eux privés et souvent enregistrés dans des pays fiscalement peu regardants, étaient prêts à bondir sur le portefeuille de nos parieurs en ligne. Une sanction fut bien évoquée contre la France. Elle fut balayée il y a un mois par un arrêt de la Cour européenne de justice, légitimant le monopole d’État sur le marché des jeux en ligne. Dans le droit communautaire donc, rien ne justifie le projet de loi français.

Retour de la polémique HADOPI ?

D’autant plus que, dans un deuxième effet pif-paf, l’arrêt de la Cour européenne balaye l’autre grand argument avancé par les partisans de la libéralisation du secteur. Selon eux, une « ouverture régulée » du marché constituerait l’arme fatale contre les paris illégaux sur Internet. On ferait entrer le loup dans la bergerie, mais en lui limant les crocs. Manque de chance, la haute juridiction estime que seul un monopole d’État est vraiment efficace contre l’argent sale. Car, question garde-fou, si le projet de loi français en contient bien, certains pourraient heurter le Conseil constitutionnel. Notamment le droit confié à la nouvelle Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) de bloquer l’accès à des sites ne disposant pas de son agrément. Et ce sans décision de justice. Déjà des associations, telle la Quadrature du Net, montent au créneau contre ce nouveau filtrage du Web. Du coup, le texte des paris sportifs en ligne pourrait faire rebondir les polémiques de la loi HADOPI.

Pire qu’une drogue chimique

Enfin, la quatrième justification prêterait à sourire si le sujet n’était pas si grave. L’ouverture des jeux d’argent en ligne donnerait un coup de fouet, y compris financier, à la lutte contre les addictions. Les 600 000 Français accros pathologiques aux paris sportifs, y compris des mineurs, apprécieront sûrement de voir fleurir de nouveaux sites de paris. Des sites qui auront en plus accès à la publicité. « Il serait aujourd’hui moins dangereux de couvrir de pavot tous les jardins publics de France que d’ouvrir à la publicité des jeux agissant de la même manière que les drogues chimiques », résume la députée socialiste et médecin hospitalo-universitaire, Michèle Delaunay.

La bataille parlementaire s’annonce âpre. La députée communiste Marie-George Buffet demande que ce texte soit « revu en profondeur, afin d’organiser, non pas une ouverture régulée à la concurrence, mais la maîtrise publique d’un secteur à haut risque pour nos concitoyens, en matière de santé publique, de protection des mineurs ou encore d’éthique des compétitions sportives ». Derrière le sujet apparemment anecdotique des paris sportifs sur Internet se cachent en fait des conceptions très différentes de notre société.

vendredi, octobre 9 2009

Un sans-papiers dénoncé par son banquier

Ce Mauritanien venait retirer son salaire à la Société générale, l'agent a appelé la police. La Cimade, qui a recensé plusieurs affaires du même genre, demande l'annulation de sa reconduite à la frontière Un Mauritanien sans-papier, Yaro S., venu samedi retirer de l’argent de son compte à Boulogne (Hauts-de-Seine), a été dénoncé à la police par le guichetier et se trouve actuellement en rétention au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) où il risque l’expulsion, a indiqué jeudi la Cimade, confirmant une information du Parisien.

Yaro S., né en 1968 en Mauritanie, en France depuis 2002 et aide-cuisinier dans un restaurant, était allé samedi à l’agence de la Société générale de Boulogne pour retirer de l’argent de son compte. A la demande du guichetier, il a présenté comme pièce d’identité une carte de séjour, celle-là même, a précisé la Cimade, avec laquelle il avait ouvert son compte en 2005.

Lorsque le guichetier s’est aperçu qu’il s’agissait d’un faux, il a appelé la police et fait fermer les portes de la banque devant les tentatives de Yaro de sortir au plus vite de l’établissement.

Le ressortissant mauritanien, qui venait de déposer un dossier de régularisation par le travail, a été placé dès samedi au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Selon la représentante de la Cimade dans ce centre de rétention administrative (CRA), Yaro est passé devant le juge des libertés et de la détention (JLD) le 5 octobre mais son avocat «n’ayant pas fait valoir l’irrégularité des conditions de son interpellation», il n’a pas pu faire appel.

Plusieurs cas similaires cet été Maintenu pour quinze jours en rétention, Yaro a été pésenté ce jeudi matin au consulat de Mauritanie pour y obtenir un laissez-passer en vue de son expulsion.

La Cimade a demandé l’annulation de la reconduite à la frontière auprès du Tribunal administratif de Melun, le seul habilité à trancher sur le fond. Yaro devrait être présenté lundi prochain devant cette cour.

Interrogée, la direction de la Société Générale a rappelé que «tout chargé d’accueil est tenu de s’assurer que le demandeur est bien le titulaire du compte, avant de procéder à une opération de retrait», mais n’a pas fait de commentaire sur le fait que le compte de Yaro était ouvert depuis 2005.

La cas de Yaro S. n'est pas isolé. Fin août, un autre Mauritanien, vivant à Orléans, convoqué dans une agence Pôle emploi, a été accueilli par la police. Au moins trois autres histoires analogues se sont produites cet été, selon la Cimade: dans une boutique bouygues à Evry, pour une ouverture de compte dans une agence CIC à Montrouge, et pour un retrait de carte bleue dans une agence LCL-crédit lyonnais d'Aulnay-sous-Bois. Dans cette dernière affaire, le sans-papier, placé lui aussi en rétention au Mesnil-Amelot, avait été libéré par le JLD qui avait reconnu «le côté déloyal de l’interpellation», a rappelé la Cimade.

Stallone est de Brest « même » !

La rumeur, persistante, était fondée. Sylvester Stallone a bien des ancêtres brestois. Sa maman, Jacqueline, 86 ans, était aujourd'hui à Brest pour retrouver la trace de son grand-père, ancien maire de la ville, affirmait-elle. On savait déjà que Madonna avait des ancêtres à Ploujean (29), Céline Dion à Ploudiry (29), Lady Di à proximité de Brest. Mais Sylvester Stallone, des origines brestoises, personne n’y croyait vraiment. Jusqu’à ce matin. Une dame à fort accent américain, accompagnée d’un ami chirurgien américain, Steve, se présente au quatrième étage de la mairie et demande à rencontrer le premier magistrat de la ville. Son nom: Jacqueline Stallone. Vérification faite, il s’agit bien de la maman de «Sly», l’une des stars d’Hollywood. Elle vient rechercher des traces de sa mère, native de Brest, et de son grand-père qui fut, soutient-elle, maire de la ville. Comme seule piste, un nom, Victor Clérec. Déjà, Nicolas Hulot ! François Cuillandre retrousse ses manches et, malgré un planning ultra-chargé, se met en chasse, avec l’aide de ses responsables de cabinet. Il est rompu à ce genre d’exercice. «Il y a quelques années, on a ainsi retrouvé un ancêtre de Nicolas Hulot dans la liste des anciens maires». État civil, archives municipales... tous les services sont sollicités. Les premières consultations ne donnent rien. Aucun Clérec dans la liste des anciens magistrats de la ville. Déception. François Cuillandre tempère. «Il y a peut-être confusion sur le nom. C’est peut-être Cloarec. Et il peut s’agir d’un ancien maire de Saint-Pierre, Lambézellec ou Saint-Marc qui étaient des communes indépendantes avant la Seconde Guerre mondiale». Dans une rue qui n'existe plus En milieu de journée, la quête n’avait rien donné de tangible. «Mais nous allons fouiller les archives des communes. On vous contacte dès qu’il y a du nouveau», a-t-il assuré à Jacqueline, avant qu’elle ne reparte vers la capitale. En fin de journée, le verdict tombe. «On a retrouvé l’état civil de la grand-mère de Stallone. Jeanne Clérec est bien née le 30 juillet 1901. Sa famille demeurait au nº67, rue de la Mairie, qui n’existe plus aujourd’hui. Son papa, Louis-Victor n’était pas maire, mais commis à la mairie. La confusion vient de là». Quelques souvenirs de précédents passages à Brest Jacqueline sera certainement déçue, lorsqu’elle l’apprendra. «Mais on va lui adresser copie de tous les documents attestant de ses origines brestoises». En sabots de bois Jacqueline n’était pas venue à la pointe du Finistère «depuis plus de trente ans». La maman des Stallone - elle a une fille et un autre fils, Frank - n’est pas née à Brest, mais à Washington DC. Elle a oublié les rudiments de français appris avec sa maman, mais garde quelques souvenirs de ses passages précédents à Brest. Le silence de Stallone sur ses origines bretonnes «On mangeait du poisson au bord de l’eau. Et je me souviens que l’on marchait avec des “wooden shoes” (des sabots)». Elle se rappelle également que son père, spécialiste du droit international, a rencontré sa maman ici, avant de l’épouser outre-Atlantique. Sylvester, lui, a coupé les ponts avec ses racines, à cause d’une enfance difficile, ce qui explique son silence sur ses origines, notamment bretonnes, dans son autobiographie. Jacqueline demeure aujourd’hui à Santa Monica. Spécialiste de la voyance, elle est aussi adepte de la «croupologie», ou l’art de lire les lignes des fesses. Véridique. Tous prient désormais à la mairie pour que Jacqueline vante les qualités de l’accueil brestois à son célèbre rejeton. Peut-être l’incitera-t-elle à venir tourner «Rambo 6» sur le chantier du Tram ou «Rocky 7», salle Marcel-Cerdan !

mardi, octobre 6 2009

Un club de foot parisien boycotte un club gay

"Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous" s'est excusé le club Créteil Bébel.

Ce club de la région parisienne devait jouer dimanche contre le Paris Foot Gay. Mais samedi, il a annoncé au PFG que, conformément à ses convictions, le match ne pourrait avoir lieu. Aussitôt, les dirigeants du Paris Foot Gay ont demandé à leur ligue, la Commission Football loisirs (CFL), de prendre des sanctions à l'encontre du Créteil Bébel.

Le Paris Foot Gay, qui dénonce une décision homophobe du club de Créteil, envisage de porter plainte si celui-ci continue "dans ce sens là", a indiqué le président et cofondateur de l'association Paris Foot Gay, Pascal Brethes. "Cette homophobie ouverte et décomplexée ne doit pas rester sans suite et nous appelons les instances du football à prendre toutes les mesures nécessaires à l'encontre de ce club", a également demandé SOS Racisme, qui a manifesté son "indignation", dans un communiqué.

"La laïcité est un bien trop précieux pour qu'elle puisse être à ce point écornée et bafouée par quelques obscurantistes aux bien étranges préoccupations", a ajouté l'association. Pour Pascal Brethes, ce message "très choquant" tombe sous le coup des lois interdisant le racisme et l'homophobie. Le Paris Foot Gay n'est "pas un club communautariste, c'est d'abord une association qui lutte contre l'homophobie dans le football" ouverte aux "hétéros et aux homos", a-t-il poursuivi, en précisant que l'équipe comporte "des noirs, des blancs, des beurs, toutes religions confondues".

Soutien de la FFF et de la mairie de Paris

Interrogé sur France Bleu, un dirigeant du Créteil Bébel a confirmé la position du club, déclarant "en tant que musulman, j'ai quand même le droit de ne pas vouloir jouer (contre le PFG) parce que je n'adhère pas à leurs idées", tout en s'excusant "si quelqu'un s'est senti vexé ou blessé".

De leurs côté, la Fédération française de football et la mairie de Paris ont apporté leur soutien au Paris Foot Gay. "La vocation du sport est de rassembler par-delà ces différences et de resserrer les liens entre les différentes composantes de la société. Le refus de jouer un match au seul motif de l'orientation personnelle des joueurs adverses est un fait particulièrement grave et contestable", écrit la Mairie dans un communiqué.

lundi, octobre 5 2009

Absentéisme: «La classe va finir l'année avec dix euros»

Au lycée Alfred Costes de Bobigny, on expérimente depuis aujourd'hui la «cagnotte» pour lutter contre l'absentéisme. Qu'en pensent les élèves? Réactions.

Pause midi au lycée Alfred Costes de Bobigny. La 1ere année de Bac pro électrotechnique sort, en casquettes-capuches sous la pluie battante. Ce matin, ils étaient «15 sur 26», a compté Okan, 18 ans. «C'est tout le temps comme ça le matin.» Pour tenter d'en finir avec ces classes à moitié vides, le lycée expérimente, à partir de cette semaine, le projet «incitation collective».

Comprendre une cagnotte attribuée à la classe dans son ensemble, alimentée ou réduite tout au long de l'année selon le comportement des élèves (présence, respect, travail....). 2000 euros au départ, jusqu'à 800 euros par mois ensuite, et un plafond de 10.000 euros à l'arrivée. L'argent récolté financera le passage du code de la route pour chacun.

Le proviseur, qui a déjà instauré des sorties sur circuit automobile pour motiver ses élèves, veut y croire: «Ce sont des gamins qui, souvent orientés par défaut, n'ont pas envie d'être là. On ne peut pas les forcer, alors on va tenter ce projet. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant là-dedans: quand on promet un voyage scolaire à une classe si elle se comporte bien, c'est exactement la même chose.» Et de rappeler aussi que l'argent existe déjà à l'école, via l'apprentissage.

«Déjà pas de quoi payer des tables» A Alfred Costes, deux classes sur 26 sont concernées, les plus désertées: électrotechnique et production imprimée. Les intéressés n'ont pas l'air franchement convaincu. «Personne n'y croit, balaie Ludovic, 18 ans, en électrotechnique. Vu comme c'est le bordel, la classe finira l'année avec 10 euros. On peut pas forcer les gens à se lever le matin.» «Ça va marcher un mois, et puis les vieilles habitudes vont reprendre le dessus», prédit aussi Francesco, 20 ans, en production imprimée. Sans compter que, s'inquiète Ludovic, «on nous met une carotte sous le nez mais qui nous dit qu'à la fin on verra l'argent? Ils ont déjà pas de quoi payer des tables!»

Dans le hall, un petit groupe grince un peu des dents. En terminale communication graphique, la classe «qui marche le mieux», ils digèrent mal cette affaire de cagnotte. «Nous on bosse, on vient. On mérite mieux que ceux qui foutent la merde non? C'est vrai quoi, nous aussi on a besoin de passer le permis», lâche Charles, 21 ans. «Soit on le fait pour tout le monde, soit pour personne.»

«J'aurais été super riche» Sort un groupe d'enseignants, qui travaillent dans une structure pour «décrocheurs». Ce qu'ils pensent de la cagnotte? Soupirs. «C'est un peu naïf», se lance Jean-Baptiste. «Ça ne pourra marcher qu'un temps.» D'abord «choquée», sa collègue Arianne dit «comprendre qu'en Seine-Saint-Denis, où les jeunes peuvent se faire beaucoup d'argent en dehors de l'école, par le trafic, on ait pensé à attirer les élèves par l'argent. Mais ça ne remplacera pas un travail de fond».

Sceptiques sur l'efficacité de la mesure, les élèves ne s'encombrent pas d'états d'âme s'agissant du mélange école-argent. A tout prendre, ils auraient même préféré une cagnotte individuelle. «Pour que les branleurs ne pénalisent pas les autres.» «Moi je viens en cours, à la fin de l'année j'aurai été super riche», s'enflamme Ludovic. Une chose pourtant le chiffonne: son permis, il l'a déjà. Son copain Okan aussi, mais lui a déjà négocié son coup. Si cagnotte il y a, il passera le permis moto.

La bombe-suppositoire inquiète les services de sécurité

Selon une note interne de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), révélée par le Figaro, les terroristes islamistes seraient dorénavant capables de dissimuler leur bombe à l'intérieur de leur corps.

C'est un attentat, revendiqué par une branche d'Al-Qaeda, contre le prince Mohammed bin Nayef, le 28 août en Arabie Saoudite, qui a alerté les services de renseignement du monde entier. L'auteur a utilisé «un explosif ingéré, ou plutôt introduit comme un suppositoire. Autant dire indétectable. Le kamikaze n'avait plus qu'à le déclencher grâce à son téléphone mobile que les cerbères du palais n'ont pas eu la présence d'esprit de lui retirer», a commenté un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur à Paris.

Casse-tête sécuritaire Cette escalade technologique dans la terreur inquiète au plus haut point les experts de la sécurité. Cité par Le Figaro, un officier de la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) explique que «nos plates-formes aériennes sont équipées de détecteurs de métaux, mais dans le cas du kamikaze saoudien, seul un contrôle aux rayons X aurait permis de détecter l'explosif, comme on repère les capsules de drogue dans le ventre des passeurs. (...) Or, on imagine mal devoir faire passer des millions de passagers à la radio avant de monter à bord.»

Confiscation des téléphones ? D'autant plus que des expositions répétées aux rayons X sont dangereuses pour la santé en raison notamment des risques de cancer. Impensables pour les frequent flyers qui accumuleraient alors les radiations au même rythme que les miles de fidélité.

Si l'ingestion d'explosifs se révèle impossible à détecter de manière sûre et rapide, la seule solution resterait d'empêcher leur déclenchement par radiofréquence, ce qui pourrait par exemple se traduire par le retrait des téléphones portables durant les vols.